RELATIONS DE GUÉRISON - LE PURGATOIRE
Ce n’est que lorsque l’on prend un peu de recul qu’on peut commencer à guérir. On entre dans la phase de guérison psychique. On peut accomplir cette thérapie de guérison sans aucune aide extérieure (c’est relativement difficile mais possible, la méditation et le travail intérieur aide à cela) ou avoir recours à un thérapeute qui nous aide à mieux discerner, à prendre du recul, à comprendre et accepter notre responsabilité et a modifier notre programmation interne.
L’outil utilisé est le « pardon ». Pardonner à nos ennemis c’est aussi dissocier les personnages des rôles qu’on leur à fait jouer. Lorsque l'on se comporte en victime, on oblige nos proches à jouer le rôle de bourreau à leur insu. Ainsi telle personne que l’on considère comme bourreau peut avoir les meilleures intentions du monde, et faire tout ce qu’il peut pour nous aider, on ne verra en lui que le bourreau. Parfois nous choisissons carrément une âme noire qui peut jouer à la perfection le rôle de pervers manipulateur ou pratique une autre forme de torture mentale ou physique.
Les thérapies favorisent la guérison psychique mais la guérison n’est pas terminée tant que le corps n’a pas accepté la nouvelle empreinte.Tout ce qu’on pense (corps mental) génère des émotions (corps astral) qui transforment la biochimie de notre corps (glandes, hormones) et modifie nos mémoires cellulaires (corps vital) et notre corps physique qui est sous direction de notre « moi ». C’est là tout le secret de l’équilibre masculin féminin qui seul permet la naissance de l’enfant intérieur.
Lorsque notre corps mental (aspect Masculin Père) est nettoyé des vieilles mémoires programmées du passé il envoie l’info au corps astral émotionnel (aspect Féminin Mère) qui, s’il est nettoyé des vieux schémas cristallisés émotionnels transfère l’information au corps vital (éthérique – l’Enfant intérieur. Ainsi la guérison s’accomplit. Les informations de notre Soi sont transmises à notre conscient (mental) puis à notre inconscient (émotions) puis à notre subconscient (enfant intérieur – corps vital).
Tant qu’il demeure des scories dans ces corps intermédiaires, la guérison ne s’accomplit pas. Il ne suffit pas de savoir pour transmuter le corps, la tête ne suffit pas, il faut que le cœur et les émotions soient touchées. Et seule l’expérience permet cela.
Le thérapeute peut nous amener à une guérison psychique. Après avoir compris l’origine et le pourquoi de notre blessure on peut pardonner et passer à autre chose, mais la vie nous enverra ensuite la personne destinée à actualiser cette guérison par un acte.
Lorsqu’on subit un grave accident de voiture, il faut reprendre le volant assez vite afin d’éviter de cristalliser le traumatisme ». Cela s’applique aussi aux relations.
Quand on vient de subir une séparation douloureuse, certains amis peuvent nous dire « ne reste pas enfermé chez toi, rencontre quelqu’un d’autre, soigne le mal par le mal » mais souvent le cœur n’y est pas. D’autres nous disent « prends un peu de recul, médite, et laisse le temps effacer les souvenirs ». On peut se demander qui à raison. En fait les deux propositions sont complémentaires.
Il n’est guère conseillé de se lancer dans une nouvelle relation affective si la blessure est encore douloureuse. Il faut prendre un temps de recul, essayer de comprendre ce que la vie voulait nous enseigner, nous révéler comme tendance ou habitude qui nous maintenait dans l’illusion puis passer à l’action pour vérifier si le corps à enregistré le nouveau concept et cela ne peut se faire qu’en vivant une nouvelle relation amoureuse.
Le travail du thérapeute s’arrête à la guérison psychique. Ce n’est pas à lui de passer à l’acte. La personne qui à vécu un traumatisme sexuel ne peut le résoudre par une relation sexuelle avec son thérapeute car cela engendre une dépendance par la suite.
Voyons un exemple :
Une femme a vécu des traumatismes sexuels pendant l’enfance. Cela l’a amené à avoir peur des hommes et sa sexualité s’en est ressentie. Son corps refuse la pénétration. Cela complique ses relations de couple et elle ne finit pas se retrouver seule.
Elle décide alors d’aller voir un thérapeute pour guérir ce problème et après plusieurs séances, elle se sent guérie, allégée, elle à pardonné à son père et aux hommes qui l’ont fait souffrir.
Mais pour vérifier si son corps à bien enregistré l’information il faut qu’elle vive à nouveau une relation avec un homme. Elle à besoin d’une relation de guérison. Lors de la première relation sexuelle avec cet homme, elle pourra ainsi constater si son corps accepte la pénétration et permet une jouissance.
Si au moment de l’acte, elle sent que son corps se rétracte et que toute pénétration s’avère impossible, elle constate alors qu’elle n’est pas guérie
Si son partenaire ne tient pas compte de cela et la pénètre de force, elle souffre et cela réactive le traumatisme d’enfance.
Si son partenaire est plus ouvert et accepte de l’aider à guérir par la douceur et l’amour il peut faciliter la guérison et celle-ci s’actualisera dans le corps.
Pour que cela soit possible, il faut que la femme accepte cette aide et reconnaisse qu’elle n’est pas guérie, cela demande une certaine dose d’humilité. Si elle écoute son cœur, elle accepte l’aide car c’est indispensable à sa libération. Si sa tête domine alors l’ego prend le dessus. Elle rejette l’homme et elle rompt la relation.
Elle se réfugie alors dans une solitude méditative et psychique tout en sachant au fond d’elle-même qu’elle n’est pas guérie. Elle se coupe de toute possibilité de vivre une belle histoire d’amour et dés qu’elle accepte à nouveau de faire d’autres expériences, elle ne vivra que des « relations de guérison » jusqu'au moment où sa guérison étant accomplie elle pourra vivre une relation idéale.
Le processus décrit ci-dessus est valable dans les deux sens. Aussi bien pour l’homme que pour la femme. La vie étant intelligente réunit toujours des partenaires qui s’auto guérissent l’un l’autre.
A suivre... Christian Duval. Wydyr le 5 Septembre 2016