Dans les années 1950, on trouvait encore de ces boutiques où l’on vendait de tout, on y trouvait aussi bien des cahiers, des outils, des plantes, que de la nourriture. Tous les matins avant d’aller à l’école, Louis qui avait 8 ans, s’arrêtait dans la boutique située sur son chemin :
bonjour, Monsieur, je voudrais des caramels à 1 centime.
je n’en ai pas ! répliqua l’épicier.
tant pis dit le gamin, je reviendrais demain.
Tous les matins, il repassait par la boutique et demandait les mêmes caramels.
L’épicier finit par en avoir marre d’être dérangé tous les jours. Énervé, il finit par lui dire :
- écoutes ! Si tu reviens demain matin me réclamer des caramels à 1 centime alors que je t’ai dit que je n’en avais pas, je prendrais des clous et te clouera la langue et les mains.
Le lendemain matin, Louis revient dans la boutique :
bonjour Monsieur, avez-vous des clous ?
non ! je ne vends pas de clous !
avez-vous des marteaux ?
non !
alors peut être avez-vous des caramels à 1 centime ? …
Fier de lui, Louis s’en alla et chaque matin, il vint à nouveau réclamer des caramels. Excédé, l’épicier finit par passer commande. Depuis ce jour là, dans cette boutique, on peut acheter des caramels à 1 centime.
Christian Yves. Wydyr. le 25 Février 2017
