Nous le colorons de notre masque de peur et ne le voyons pas tel qu’il est. Il pourrait être Jésus que nous ne verrions qu’un humain ordinaire.On ne peut vivre dans la peur et dans l’amour. Ce sont deux états vibratoires incompatibles. Tant qu’on est dans la peur on ne peut reconnaître et donc connaitre l’amour et même si on rencontre la personne idéale pour vivre une relation magnifique. Le voile généré par nos peurs nous empêche de voir l’être qui se présente tel qu’il est.
L’Amour nous met dans un état de confiance absolue, aucun doute, aucune peur, aucun jugement, ne subsiste. L’amour efface tout. On ne peut aimer et être aimé qu’à cette condition.
Dés que la peur, la méfiance, la suspicion, le jugement, la comparaison se manifestent, on sort de l’amour et on retombe dans le monde de l’astral ou l’amour vrai ne peut exister.
Quand la guérison est accomplie et que l’amour se présente à notre Porte, il importe de dire oui, d’aller de l’avant, d’accepter l’invitation sans réfléchir, de vivre l’expérience tout en demeurant conscient et si l’attitude de la personne nous montre qu’elle est encore dans un monde de peur, de jugements, de méfiance ou de jalousie , ne pas s’investir davantage.
Seule l’expérience est révélatrice. Dés qu’on anticipe par le mental, on se fait piéger par l’ego qui ne veut pas sortir de sa zone de confort et sa forteresse de justifications et d’argumentations. Oser franchir le pas, ouvrir son cœur et voir ce qui se présente. C’est cela vivre l’enfant intérieur. On n’attend rien mais on espère tout et il en est ainsi. Tous les possibles s’offrent à nous.
Tant qu’on reste dans la zone de confort mental et émotionnel, on patauge dans la mélasse du passé et d’un futur quasi identique et on ne peut ressentir l’amour. Notre enfant intérieur reste prisonnier de nos projections. Quand on vit dans le monde de la peur on est néfaste aussi bien à soi-même qu’aux autres. Une mère qui s’inquiète pour ses enfants, projette sur eux ses propres ombres de peur et cela ne leur fait aucun bien et les amène parfois à vivre des expériences douloureuses qu’ils auraient évitées s’il n’y avait pas eu ces projections.
L’EXISTENCE NOUS PROPOSE TROIS SORTES DE RELATIONS
Au sein de cette matrice de dualité, deux possibles s’offrent à nous : le bien ou le mal, l’amour ou la peur, l’ombre ou la lumière. Le plan astral est subdivisé en trois zones :
-le haut astral, ou Paradis, monde de la Lumière de l’âme, du bien, où se logent tous les talents acquis au long de nos incarnations, et notre Ange gardien qui nous prête assistance. C’est un royaume ou l’amour est roi, où la confiance est absolue, c’est là où notre enfant intérieur aime à s’exprimer.
- l’astral intermédiaire ou Purgatoire. C’est une zone neutre située entre le haut astral et le bas astral. C’est là que nous nous retrouvons lorsque nous souhaitons sortir du bas astral pour entrer dans le monde du haut astral. C’est là que nous faisons nos choix, que nous osons faire un pas en avant pour aller vers l’inconnu en toute confiance, ou que nous faisons un pas en arrière et préférons retourner dans notre zone de confort qui nous enferme dans le passé, les mémoires , les blessures, les traumatismes, les habitudes néfastes et un « connu » qui ne nous apprend plus rien. C’est dans cette région que nous nous retrouvons lorsque nous passons notre temps à nous projeter dans le passé ou a imaginer le futur possible si nous osons faire un pas en avant. C’est là que nous vivons tous nos conflits entre notre tête qui analyse, projette, compare, se souvient, et notre cœur qui nous impulse à aller de l’avant. L’Ego s'y plait, car c’est son territoire et face à toute nouvelle expérience qui s’offre à nous il trouve une multitude d’arguments pour nous inciter à faire un pas en arrière. Il s’auto justifie à partir des banques mémoires pré enregistrées en notre cerveau et nos mémoires cellulaires.
- l’astral inférieur ou Enfer. C’est la zone ou le mal (ce qui nous fait mal et fait mal aux autres) prédomine. Région ou notre démon intérieur (ange noir) nous torture, nous enferme dans des préjugés, programmes, tabous, culpabilités, remords, frustrations, refoulements, critiques, dévaluation de soi même et des autres, enfermement dans des croyances religieuses, sociales, ethniques, intellectuelles, culturelles, dans des dogmes qui enferment notre enfant intérieur dans une prison d’interdits et de malaises, de souffrances. C’est dans cette zone que naissent tous nos maux, nos maladies (mal- a – dit) et nos problèmes existentiels. C’est là que règne en maître absolu la Peur qui rend méfiant, nous incite à nous protéger, nous rend critique, nous amène à comparer, à rejeter, à se projeter dans des scénarios difficiles, à nous éloigner de l’amour et à briser les ailes de celui-ci. L’Amour ne peut s’épanouir que dans un climat de confiance absolue et ne peut être enfermé, rejeté ou enfermé dans des climats de peur et de méfiance, de suspicion.
Nous aspirons tous à sortir de cette zone inférieure ou le mal prédomine et pour cela la vie nous invite à faire un premier pas en avant, à oser sortir du passé et à passer par la zone de purgatoire.Le purgatoire n’est pas maléfique en soi, c’est simplement une zone où nous sommes invités à prendre du recul, a percevoir la leçon que l’univers nous à invité à comprendre, à pardonner à ceux qui nous ont maintenu dans cette zone et aussi à nous pardonner à nous-mêmes, afin de fermer une porte sur le passé (le connu) et à oser vivre une nouvelle vie dans une fréquence d’amour et de plénitude.
A suivre... Christian Duval. Wydyr le 24 Aout 2016