L’HEURE DU CHOIX
Quand on a compris cela, on se trouve devant un choix : soit on continue à perpétuer l’illusion et la lutte au sein de la dualité, soit on perçoit le processus (le monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur) et on modifie la vision intérieure pour transformer le monde.
Si on choisit de continuer la lutte dans le monde des formes, pensant qu’ainsi on modifiera le monde on s’épuise en pure perte, car tant qu’il y a des consciences nourrissant cette illusion, celle-ci perdure. On perpétue ainsi la dualité en créant ce qu’on ne veut pas vivre (ce qu’on rejette ou réfute) et ce qu’on veut vivre.
Dés qu’on porte attention sur un Principe, on lui donne vie. On passe une bonne partie de notre vie à penser ce que l’on ne veut pas vivre et l’autre moitié à essayer de réaliser ce qu’on veut vivre. Ainsi on est tiraillé entre deux opposés. On peut lutter contre la pauvreté en espérant générer l’abondance et on vit tiraillé entre les deux possibles : on fait l’expérience de la pauvreté en espérant l’abondance et rien ne change.
Si on choisit de cesser la lutte et de vivre en paix, alors tout change. On entre dans un autre champ des possibles : celui de l’Unité. On est capable de percevoir que l’extérieur reflète notre imagerie interne et que les événements extérieurs se présentent à nous pour nous aider à mieux voir nos films intérieurs et ainsi à en modifier les scénarios. Au lieu de passer notre temps à vouloir autre chose que ce que l’on vit, on cesse de visualiser ce qu’on ne veut plus vivre (nos défauts, nos problèmes) et on porte toute notre Attention sur ce qu’on veut vivre.
On boycotte tout le reste, tout ce qui n’est pas conforme à notre idéal. Il n’y a rien à changer dans le monde, rien à vouloir transformer dans le monde extérieur qui est aussi celui des « autres ».on ne s’évertue pas à convaincre les autres qu’on à raison, ou que c’est la meilleure solution. On l’active, on la visualise, on la nourrit par notre Attention et on laisse les autres libres de leur choix. On n’empiète pas sur leur libre arbitre.
Si on ne veut plus que les animaux soient maltraités, on cesse d’en consommer mais on n’a pas à imposer cela aux autres. On peut juste informer par l’exemple, en étant un témoin silencieux, sans rien à argumenter. On reste en accord avec soi-même. Dés qu’on veut changer les autres, leur façon de penser, on s’érige en maitre à penser à leur place et cela est un abus de pouvoir. On n’a aucun droit d’empiéter sur le libre arbitre des autres. On sort alors du chemin qui va de l’imperfection à la perfection, on ne ressent plus la dualité et la séparation entre espace et temps, entre conscience et énergie, entre passé et futur, on ne voit que la Perfection dans le Présent.
Notre conscience étant élargie à d’autres possibles s’épanouit. c’est comme si on avait vécu pendant des vies et des vies en portant des lunettes sales et qui nous faisaient voir le monde en noir et blanc, et que, les ayant déposées ou nettoyées, on voit désormais le monde en couleurs. On n’a plus qu’une seule vision, unique et le monde extérieur nous renvoie le miroir de celle-ci. Il n’y a plus d’imperfection mais juste la perfection que l’on perçoit.
C’est ainsi que notre Enfant intérieur (subconscient) libéré des scories provenant des mémoires de l’inconscient, est connecté au Conscient, le cœur, le Présent lui-même connecté au Soi Supraconscient. On inverse, le processus, et notre conscience s’élargit à d’autres possibles, on s’éveille à une autre réalité, on ressent que la perfection a toujours été là. Il suffit de la reconnaitre pour qu’elle se manifeste et on entre dans le monde de l’Unité, de la vision unique.
Tant qu’on demeure dans la dualité, on nourrit deux visions : celle que de ce que l’on veut vivre et celle de ce qu’on ne veut pas vivre. On cherche à attirer ce qui nous ferait du bien et à rejeter ce qui nous fait du mal. On reste ainsi tiraillé entre deux visions. On aspire à quelque chose et en même temps, on croit ne pas mériter celle-ci.
VISION UNIQUE
Vivre dans l’Unité c’est pratiquer la vision unique : donner toute notre attention à ce qu’on veut vivre, ressentir cela comme étant une réalité dans le Présent et oublier tout le reste et rester convaincu qu’on mérite cette chose, qu’on en est digne. Alors la matière réflectrice nous renvoie l’effet miroir de cette vision : le monde extérieur est totalement conforme à notre vision.
Cependant, il ne faut pas oublier que cela ne nous concerne qu’à titre individuel. Chacun vit selon la vision qu’il nourrit et on ne peut obliger les autres à adopter la notre. On ne peut que montrer l’exemple d’une vie meilleure en étant témoin de cela, en vivant selon notre idéal visualisé.
On vit alors l’expérience du rêve éveillé. Nos rêves deviennent réalités. On a moins besoin de sommeil car notre Âme reste connectée au Soi. Etre éveillés nous permet de moins dormir.
GUÉRIR DE NOS VIES ANTÉRIEURES ICI MAINTENANT
Le Soi vit plusieurs expériences simultanément. En notre monde découpé en strates d’espace et de temps, tout nous parait linéaire. Nos vies passées semblent derrière nous alors qu’en vérité elles sont en nous, en dessous de nous. Elles constituent une banque de données de vécus qui se sont enregistrés. Ce qui est vécu n’est plus à vivre ou à revivre, cela fait partie de notre chemin et rien ne sert de recommencer ou de vouloir réparer quoi que ce soit.
Les boucles du Temps Tant que ces mémoires résiduelles sont nourries par des sensations, émotions, regrets, nostalgies, elles demeurent actives et ceci nous amène à vivre des vies et des vies sur la même trame.Ces mémoires « actives » et inconscientes sont celles qui modèlent notre corps d’incarnation, celui-ci est la résultante de nos mémoires enregistrées et engorgées, cristallisées qui modifient ainsi notre ADN. Mais rien ne dure éternellement, tout est en mouvement perpétuel, et le monde change. Il n’y a aucune raison pour que les vieux scénarios du passé se réitèrent sauf si nous les nourrissons à nouveau en énergie émotionnelle et sensorielle.
Nous pouvons disposer de cette banque mémoire, de nos vécus tout au long de nos existences dans multiples civilisations (Égypte, inde, Grèce, Rome, etc) et y puiser les informations nécessaires résultant de ces expériences mais nous n’avons pas à revivre celles-ci. Toute attache à une vieille tradition religieuse ou spirituelle ne fait que nous enfermer dans une spirale du temps ou à chaque nouvelle incarnation nous revivons les mêmes choses dans un nouveau décor.
Exemple : On peut avoir vécu une incarnation de sorcière au Moyen- Age et avoir fini sur le bûcher. Si on réactive ces mémoires, nous allons vivre le même scénario à chaque nouvelle incarnation (Époque de la Renaissance, de la Révolution, des années 1900 et puis en l’an 2000). L’expérience se terminera toujours de la même façon. En l’an 2000, on ne sera pas brulé sur un bûcher, mais on peut mourir dans un incendie. C’est ainsi qu’on s’enferme dans une « boucle du temps ».
A suivre… Wydyr. Christian D.